Préventions automatiques des risques de chutes sur les quais
Documentation Logicium
Rotation 180° autour du Logicium

LOGICIUM est un système conçu sur le principe du barrage, répondant à l'ensemble du cahier des charges exposé pour les quais fixes ou à rampes ajustables solidaires du bâtiment. Fiable et simple, le mécanisme de calage agit directement entre le pneu et le sol, sans qu'aucune transformation du système constitué par le véhicule, le quai et LOGICIUM ne puisse intervenir pendant la durée des opérations.

Le dispositif est en dehors du chemin de circulation des véhicules.
Le massif d'ancrage assure une double fonction : il intègre le système de calage et permet l'alignement du véhicule dans l'axe du quai, ce qui supprime à terme les dégradations sur les sas d'étanchéité.

Le principe de la transmission de l'information entre chauffeurs et personnel de l'entreprise au moyen d'une clé supprime tout risque de confusion ou de panne.
LOGICIUM apparaît aujourd'hui comme la solution la plus fiable dans le meilleur rapport qualité-prix du marché sur les quais solidarisés au bâtiment.

Le point sur le savoir-faire

Le quai est la zone de transit des matières premières et des produits finis d'une entreprise. Son personnel et les transporteurs se rencontrent dans ce lieu semi-public. Il s'agit donc d'une "interface" avec de nombreux paramètres.

Pourquoi un quai ?
Ce type d'installation autorise les manutentions à niveaux entre les plateaux et le plancher du bâtiment.
L'accès arrière au véhicule facilite la mise en oeuvre du travail sous abri : courants d'air, pluie, chaîne de froid.

La sûreté des opérations
La mise à niveau du plateau du véhicule et du plancher du bâtiment évite les chutes grâce à la continuité de la zone de circulation. En termes de productivité, cette conception permet le roulage des marchandises.

Comment la liaison véhicule-quai est-elle réalisée ?

Le véhicule arrive naturellement en butée au seuil du quai, mais en sens opposé rien ne le retient.
Tout au long du transbordement, ni la présence, ni l'immobilité du tracteur et/ou de la remorque ne sont garantis, alors qu'ils sont soumis à des efforts ayant pour effet de les pousser vers l'avant : inertie de la masse roulante charge + chariot lors du freinage sur le plateau, mise en marche par un chauffeur inattentionné ou trop pressé.

Aujourd'hui, pour contrer l'éloignement du quai, le camion doit être à l'arrêt freins serrés bien sûr, mais de plus la cour doit être construite en pente vers le quai. Solution à risques puisque l'angle de la cour et l'angle du plateau s'ajoutent, rendant dangereuses les charges roulantes.
Dans les autres circonstances, la diversité des tracteurs et remorques, les risques de verglas, l'oubli de la consigne par le chauffeur font que l'immobilisation des camions ne peut être contrôlée.

Elle est pourtant nécessaire, deux types de sollicitations horizontales étant possibles pendant les opérations de transfert :
• un effort vers l'avant provoqué par le freinage des chariots, d'un niveau maximum estimé à 4000 DaN (4 tonnes).
• une possibilité de traction par l'intervention inconsidérée du chauffeur, d'un niveau estimé à 21000 DaN (21 tonnes).
Si le véhicule avance, les plaques de liaison entre planchers se séparent du plateau et une chute de chariot entraîne un accident à un taux de gravité maximum.

Une sécurité sur les quais, deux principes

1 - L'immobilisation doit opposer un effort égal à la sollicitation la plus élevée.
2 - La séparation des tâches doit faire alterner les interventions des chauffeurs et des magasiniers.

Divers moyens techniques répondent au problème du maintien des camions à quai :
• Calage par une ou des roue(s),
• Accrochage du véhicule,
• Barrage du passage,
• Séparation des actions des intervenants par le principe de "l'écluse".

Peu de solutions répondent globalement et efficacement à l'immobilisation en même temps qu'à la séparation des tâches.

Comparaison des choix

• Caler une roue :
La cale donne une position d'appui par adhérence au sol. S'il y a une secousse, elle glisse. Etant déplacée, le véhicule peut rouler et provoquer un accident.
Dans le cas où le camion vient pour être chargé, son poids bloque la cale sous le pneu et le chauffeur ne peut plus la retirer. Un chauffeur expérimenté laissera la cale à distance devant le pneu, ce qui la rend inefficace.
En cours de transbordement, rien n'empêche le chauffeur de retirer la cale, pressé par l'horaire en fin de chargement, pendant que le cariste tente de pousser la dernière palette pour permettre la fermeture de la porte.
Si le camion démarre avec une cale sous une roue, cette dernière passe par dessus la cale sans même que le chauffeur ressente un choc, ou bien la cale est traînée avant d'être éjectée sur le côté ou écrasée.

• Accrocher le véhicule par le pare-chocs à l'arrière :
La variété du parc circulant ne permet pas l'application à tous coups de cette solution sur les quais fixes. Les pare-chocs sont souvent déformés, et leur résistance ne peut garantir que partiellement le niveau 1 des efforts (4 tonnes), loin du niveau 2 (21 tonnes).

Ces solutions sont incomplètes du fait de la non universalité du point d'appui et du manque de solidité de ce dernier. Et dans ces deux cas, la sécurité du magasinier n'est pas assurée.
Cette solution est envisageable sur un quai nomade puisque ce dernier restera solidaire du véhicule en toutes circonstances.

• Barrer le passage :
Le moyen mis en oeuvre doit trouver un point d'appui commun à tous les véhicules.

Il doit disposer d'un point d'appui fixe par rapport au quai.
Il ne doit pas endommager le véhicule sous la contrainte.

Il doit résister à l'effort maximum de sollicitation, c'est à dire qu'il doit s'opposer aux efforts crées par le freinage du chariot d'une part, empêcher le mouvement du véhicule malgré son freinage d'autre part.
Il ne doit pas évoluer lors des surcharges ou de l'allégement rapide des charges, lorsque le chariot entre et sort du plateau.
Il doit être de retrait facile.

• Séparer les actions :
Aucun passage de l'état "ouvert" à l'état "fermé", et vice-versa, ne doit être possible sans action volontaire et concertée sur le barrage. Ce principe "d'écluse" ne doit pas pouvoir être contourné.

Commande de mise en oeuvre

Le manque de visibilité de l'intérieur à l'extérieur des bâtiments incite à commander la mise en oeuvre du système de l'extérieur.
Vis à vis de l'entreprise, le véhicule est sous la responsabilité du chauffeur. Le fait d'obtenir que ce soit le chauffeur qui immobilise son véhicule avec un outil mis à sa disposition transfère la responsabilité juridique par constat d'un acte volontaire, par opposition à un système commandé par une personne appartenant à l'entreprise et agissant sur le bien d'autrui.
Faire agir le chauffeur permet aussi d'assurer un acte d'information, qui serait incertain dans l'autre cas.

Durée, maintenance et coût d'exploitation

Le milieu d'un quai est très agressif pour les équipements. La zone de roulement et celle située sous les véhicules peuvent être touchées par les structures des tracteurs et des remorques au hasard des utilisations, ce qui interdit l'implantation d'un équipement dans ces espaces.
Les sophistications d'une motorisation et d'automatismes peuvent provoquer des pannes et mettre en cause l'efficacité temporaire du moyen de sécurité.
Le coût de l'exploitation est essentiellement lié au nombre d'interventions qui seront nécessaires au cours de la vie du système.

 
 
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